2017-2018 - Paysages Portatifs et Fragments de territoire...
Pour moi qui travaille essentiellement en extérieur, il existe de nombreux lieux de manque où le seul lien qui reste avec le dehors (l’air, le vent, la nature...) est la fenêtre.
Pourtant, même fermée, elle ouvre sur un paysage ; même s'il n’est pas exactement celui dont on rêve, on peut le reconstruire.
Et cela renvoie inévitablement, pour qui est là, enfermé, à des paysages traversés, habités, vécus ou simplement imaginés, à cette partie de nous-même qui, dans cet environnement limité n'a que très peu d'endroits où s'exprimer.
Alors certainement, il peut être nécessaire de nous appliquer à retrouver ce paysage qui est le nôtre, qui nous habite où que nous soyons, peut-être même à le découvrir.
C’est dans cet esprit que le principe de Paysage Portatif a commencé à se matérialiser.
Le principe des P.P. consiste à créer à partir de contenants divers de récupération (valises, tiroirs, boîtes, cartons, planches...) et d'éléments glanés dans la nature, ce paysage qui est le nôtre, qui nous habite, qu'il nous arrive d'oublier, parfois même d'ignorer. Les.P.P. seraient un lien perpétuel avec le dehors, une espèce de fenêtre qui nous accompagne toujours et partout, où que nous soyons, au cœur d'une ville, en prison ou sur un lit d'hôpital.
De l'expérience du contact avec la nature il s'agit de retenir des sensations, une atmosphère, des lignes, des matières, des détails insignifiants, d'expérimenter divers jeux de re-construction, de re-composition, de superposition ou de juxtaposition plus ou moins réalistes, plus ou moins improbables. Le paysage est prétexte au développement d'une diversité de combinaisons. Les P.P. sont des propositions d'interprétation de notre relation très personnelle au paysage, à nos émotions, à notre sentiment de perte, de manque, à notre besoin de lien préservé avec l'au-dehors. Les P.P. deviennent une espèce de mise en abîme de l'unité retrouvée entre l'intérieur et l'extérieur, entre l'immobilité et le mouvement, une fragmentation assumé de notre réel.
Pourtant, même fermée, elle ouvre sur un paysage ; même s'il n’est pas exactement celui dont on rêve, on peut le reconstruire.
Et cela renvoie inévitablement, pour qui est là, enfermé, à des paysages traversés, habités, vécus ou simplement imaginés, à cette partie de nous-même qui, dans cet environnement limité n'a que très peu d'endroits où s'exprimer.
Alors certainement, il peut être nécessaire de nous appliquer à retrouver ce paysage qui est le nôtre, qui nous habite où que nous soyons, peut-être même à le découvrir.
C’est dans cet esprit que le principe de Paysage Portatif a commencé à se matérialiser.
Le principe des P.P. consiste à créer à partir de contenants divers de récupération (valises, tiroirs, boîtes, cartons, planches...) et d'éléments glanés dans la nature, ce paysage qui est le nôtre, qui nous habite, qu'il nous arrive d'oublier, parfois même d'ignorer. Les.P.P. seraient un lien perpétuel avec le dehors, une espèce de fenêtre qui nous accompagne toujours et partout, où que nous soyons, au cœur d'une ville, en prison ou sur un lit d'hôpital.
De l'expérience du contact avec la nature il s'agit de retenir des sensations, une atmosphère, des lignes, des matières, des détails insignifiants, d'expérimenter divers jeux de re-construction, de re-composition, de superposition ou de juxtaposition plus ou moins réalistes, plus ou moins improbables. Le paysage est prétexte au développement d'une diversité de combinaisons. Les P.P. sont des propositions d'interprétation de notre relation très personnelle au paysage, à nos émotions, à notre sentiment de perte, de manque, à notre besoin de lien préservé avec l'au-dehors. Les P.P. deviennent une espèce de mise en abîme de l'unité retrouvée entre l'intérieur et l'extérieur, entre l'immobilité et le mouvement, une fragmentation assumé de notre réel.